Agent de sécurité

L’appellation « vigile » remonte à l’époque romaine.

Néanmoins, il faut attendre 1833 pour qu’une première agence de sécurité naisse en France. Plus tard, de grandes enseignes reconnues, dans l’hexagone, ont recruté des agents de surveillance afin d’assurer la sécurité de leurs boutiques.

À partir de 1975, les autorités étatiques décident d’élaborer des règles législatives strictes afin de réglementer le métier. Depuis, plusieurs lois régissent les activités de tous les employés travaillant dans le domaine de la sécurité privée ou celle des entreprises.

Plusieurs facteurs entrent en jeu et influencent le tarif d’un agent de sécurité.

Le prix va donc varier en fonction du type de besoins, de la durée du service rendu ou encore des horaires de travail. Par exemple, une mission à court terme, d’un mois environ, sera beaucoup plus onéreuse qu’une mission s’étalant sur un an. En effet, le CDD contraint la société à appliquer un coût plus élevé.

Le secteur de la sécurité ne cesse aujourd’hui d’évoluer. Certaines sociétés proposent même des prix défiant toute concurrence pour attirer davantage de clients. Le travail dans l’illégalité est même devenu monnaie courante sur le marché. À titre d’illustration, des agences embauchent des agents dont les papiers ne sont pas réglementés.

Notons qu’un agent de surveillance coûte généralement plus de 18,5 € HT/heure à l’entreprise. Il est donc primordial de se méfier des prix allant au-dessous de ce seuil. Il s’agit en effet d’un signe suspect qui porte à croire que l’entité ne paie pas de charges sociales, ce qui est interdit.

Engager un agent de sécurité engendre des charges conséquentes pour les sociétés œuvrant dans le métier.

Outre les dépenses liées à l’Urssaf, certaines cotisations doivent également être prises en compte. On peut, entre autres, citer les coûts de formation, les charges de santé et de transport, l’assurance des employés, etc. D’une manière générale, le coût de revient moyen avoisine les 18 € HT/heure. Cependant, plus l’agent est expérimenté, plus le prix augmente.

Pour accéder aux métiers de la sécurité, il faut obligatoirement disposer d’une carte professionnelle. Celle-ci est délivrée par la CNAPS après vérification et à la suite d’une enquête administrative entamée sur la personne concernée.

Le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) s’obtient à la suite de plusieurs années d’études et de formation. On peut ainsi citer le CAP agent de sécurité et de prévention, le Bac pro sécurité et prévention ou encore la Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes.

Outre ces certificats de qualification professionnelle, les aptitudes d’un agent peuvent également être justifiées par d’autres moyens. Par exemple, les candidats qui ont travaillé dans ce secteur au cours des années 2000 avec un plafond d’heures justifiées sont automatiquement valides. C’est également le cas pour ceux qui ont déjà servi en tant que membres des forces de l’ordre.

L’agent de sécurité exécute des missions diverses et variées dans le but d’assurer la prévention, la sécurité des biens et des personnes ainsi que la surveillance humaine. On peut ainsi citer le poste de vigile, d’agent de sécurité mobile, du rondier, d’opérateur de télésurveillance, d’agent de sûreté, d’agent de sécurité incendie… Les autres rôles consistent à assurer le contrôle de flux de personnes, la palpation, à effectuer des rondes de sécurité, la rédaction de rapports, l’accueil des visiteurs, etc.

L’agent de sécurité peut se servir des armes issues de la catégorie D. C’est le cas notamment de la matraque ou encore de l’aérosol lacrymogène inférieur ou égal à 100 ml. Toutefois, leur utilisation doit être strictement limitée au cadre professionnel.

Pour devenir agent de sécurité, l’aisance relationnelle est primordiale. En effet, la communication est essentielle lorsqu’il s’agit de régler des différends d’une part, et de transmettre les informations en vigueur au sein de l’établissement d’autre part.

Face aux clients difficiles et ceux qui jouent la carte de la provocation, l’agent de sécurité doit faire preuve de calme et d’empathie. Quelle que soit l’urgence de la situation, il doit toujours respecter le protocole mis en place par l’entité. La réactivité est également de rigueur, notamment dans les situations conflictuelles où l’agent doit intervenir dans l’immédiat.

Autre qualité indispensable pour être agent de sécurité : la patience. En effet, il sera amené à réitérer des consignes au public plusieurs fois dans la journée. Pour ce faire, il doit avant tout maîtriser le contenu du cahier des charges et les réglementations en vigueur au sein de la société. Il doit également maîtriser les techniques de rédaction lors de l’élaboration des rapports quotidiens.

Étant donné que ce sont les premières personnes à être en contact avec les visiteurs, les agents de sécurité doivent représenter l’entreprise. Ainsi, être bien apprêté est souvent indispensable. Comme ils travaillent généralement seuls, le métier nécessite une grande autonomie et de l’autorité afin de faire respecter les consignes. Enfin, ils se doivent de connaître et de respecter fidèlement le code de déontologie relatif aux métiers de la sécurité.

Un bon agent de sécurité, c’est celui qui applique toutes les consignes qu’on lui donne de manière stricte et rigoureuse. Le professionnalisme se lit à travers ses paroles et ses actions. Aussi, il ne déshonore jamais les règlements intérieurs de la société dans laquelle il travaille. Il est ponctuel et rédige scrupuleusement ses rapports quotidiens.

Un bon agent de sécurité sait qu’il est l’ambassadeur de l’organisation et agit en conséquence envers les clients. Il intervient de manière réactive en cas de conflits et sait anticiper les évènements en toutes circonstances. Il fait preuve de bienveillance envers les visiteurs tout en restant ferme et autoritaire dans le respect des consignes.

D’une part, la filière surveillance intègre des agents de sécurité qualifiés, confirmés ou experts en sécurité cynophile. D’autres agents sont mobilisés pour agir en tant que chefs de poste pendant que les agents de sécurité mobiles opèrent sur terrain. Enfin, il y a les agents de sécurité filtrage et opérateur filtrage qui veillent à limiter l’accès à un espace exclusivement dédié aux personnes autorisées.

D’autre part, la filière distribution rassemble les agents de sécurité travaillant au sein des magasins. Par ailleurs, une filière spécialement consacrée à la prévention de l’incendie rassemble divers métiers liés aux services de sécurité. On peut, entre autres, citer le chef de service, de sécurité incendie ou encore le responsable SSLIA.

Aussi, la filière incendie/industriel réunit les agents chargés de la prévention et de la protection contre les incendies industriels (SSIAP). En matière de télésurveillance, on retrouve des agents de sécurité qui gèrent et contrôlent les activités au niveau des divers opérateurs (niveau 1 ou niveau 2).

Dans la filière nucléaire, on mobilise également des agents de sûreté, des chefs de poste ou encore des chefs de site. Enfin, l’enceinte aéroportuaire est également dotée d’un système de sécurité sous haute surveillance. Celui-ci inclut des profileurs, des superviseurs, des opérateurs de sûreté, des chefs d’équipe et autres agents d’exploitation chargés de la sûreté des lieux.

La rémunération de l’agent de sécurité dépend de la catégorie dans laquelle il opère et de son échelon. D’une manière générale, la base mensuelle varie entre 1 500 et 2 000 € par mois.

En ce qui concerne la tenue vestimentaire, tous les agents de sécurité disposent d’un costume qui leur est propre. Ceci va permettre au public de les repérer facilement. La tenue ne doit cependant pas être similaire à celle portée par les forces publiques, à l’instar de la police. Le logo de l’entreprise doit obligatoirement être imprimé sur la tenue. L’agent de sécurité doit également porter une carte professionnelle avec les diverses mentions prévues par la loi.

Les règles à respecter sont celles relatives au code de déontologie et au code de sécurité intérieure. Le non-respect de ces dispositions est passible de sanctions. Le CNAPS se charge de gérer et d’appliquer ces punitions. À titre d’illustration, on peut retirer sa carte professionnelle à l’agent de sécurité. En conséquence, il ne pourra plus travailler dans le secteur privé.

La procédure de recrutement est très stricte au sein de RMS Gardiennage Paris. Au terme d’une formation obligatoire, nos agents de sécurité ont diverses valeurs à prôner. Parmi elles, figure la conscience professionnelle. Nous sélectionnons avec soin notre équipe pour assurer une qualité de service irréprochable à notre fidèle clientèle.